Un manque d’aide du gouvernement américain a poussé deux jeunes Québécoises, Léanne Perreault-Guérard et Marie-Pier Morneau, à apporter leur soutien, du 31 mai au 25 juin, à la communauté de Saint John, victime des ouragans Irma et Maria.
Le gouvernement américain s’est peu investi dans le soutien aux communautés et la reconstruction des zones touchées par les ouragans. Le président, Donald Trump, s’est montré ironique vis-à-vis les deux cyclones de catégorie 5 qui ont frappé les Caraïbes, dont les îles vierges américaines, en septembre 2017.
Il a traité les événements en lançant des rouleaux d’essuie-tout dans la foule de Porto Rico et non en faisant évacuer les lieux, à l’annonce de l’arrivée d’Irma. Même chose pour Maria, aucune démarche d’évacuation n’a été mise en place.
«La même situation a été vue sur l’île de Saint John, a constaté Marie-Pier Morneau. C’est en partie pour cette raison que j’ai décidé d’offrir mon aide à cette île qui, même si elle fait partie des pays industrialisés, a grandement besoin de soutien, puisque son gouvernement n’en offre aucun.»
D’autant plus que les Caraïbes ne forment pas une partie intégrante des États-Unis et que les autorités s’en servent à des fins économiques, puisqu’il s’agit d’un archipel très touristique.
Les volontaires ont dû entrer en contact avec des propriétaires de maisons dévastées pour identifier les besoins manquants et alors, ramasser les débris.
«Il fallait identifier les items pouvant être affectés par la moisissure et les retirer de la maison, avec le consentement du propriétaire», a expliqué Léanne Perreault-Guérard.
Les volontaires ont dû déconstruire de gros items et finalement remplir des conteneurs et les vider à la décharge publique.
Léanne Perreault-Guérard a souligné le fait que Saint John demeurait dans la première partie du programme «Smart Response», issu de l’organisme à but non lucratif, All Hands and Hearts, qui opère dans les zones touchées par les catastrophes naturelles.
Article : Maëlie Perreault-Lajoie.
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